Ayena Atchou
 

 

Enterrer le petit Descartes

HAIKU

Justice naturelle!

HYMNE DES AMES MENACEES DEXTINCTION Les enfants de guerre.

Prière à VIERGE-MARIE

Les enfants martyrs du Togo

     

 

 

 

 

Les enfants martyrs du Togo

Après les crépitements des kalachnikovs,
Du noir silence s'élève un vent plaintif
Sur les corps étendus comme Jésus à Golgotha.
Parmi eux d'innocents enfants de Bè-Kpota
Gisent à terre sous les regards pantelants
Des combattants de la liberté sur les pavés rougis
[de sang.

Quel horreur, quelle lâcheté, quelle infamie
Que de faucher des sources de la vie,
Pour des crimes, ô soldats de terreur,
Dont vous connaissez pourtant bien les auteurs!
Les cupides dorment dans leurs châteaux,
Ronflant à grands bruits d'une satiété de trop,
Qui forcent vos mains à creuser partout
Des plaies qui se fermeront sur vos cous.


12/02/2005

 

 

 

 

 


 

 
Les enfants de guerre.

Ils n'ont pas appris à aimer,
Ils ne savent ni recevoir de l'amour.
Ils sont aux aguets
Dans l'herbe touffue pleine d'horreur
Et font cracher du feu
Sur tous ceux
Qu'on leur apprend à haïr
Sans raison, qui autrefois, cousins reconnus
Voisins, vivaient-ils de menus
Partagés en toute fraternité,
En toute convivialité.
Tout rouge de sang,
Ils répondent au haut commissaire qui fait le cens.
Voilà que sont devenus les enfants du Congo
Comme ont mué les gamins du Kosovo
Tels les fils du Soudan
Au large de l'Afganistan,
Torse nu, elles profanent
La Vierge Marie, ces filles qui planent
Au vent du désert, que caresse
Sous les tentes la chaleur coriace.
O polémos, regarde tes péchés
Comme ils sont amoncelés au firmament étoilé!
Par-delà la faune et la flore détruites,
Par-delà la flamme de la liberté éteinte,
Tu nous prive de bonté?
Tu nous prive d'humanité.
A bas la guerre,
Pour qu'enfin vivent les enfants du Ruwanda
Et que le flambeau de la paix sans fontière
Rayonne de sa splendeur dans tout le Tanganika.


AYENA Atchou

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 Prière à VIERGE-MARIE

O Sainte-Marie, regarde cet enfant qui crie
Il a le flanc troué de balles
Comme le fils de tes entrailles bénies
Il soufre de la plaie abissale
Que l'immonde cruauté pharisienne
Creusa dans l'antre de ses côtes.
Que de promesses onusiennes!
Mais que de déceptions aux âmes inquiètes!
Tel ce gamin en pleurs que tu vois,
Ils sont, de Gaza... à la plaine du Darfour,
Plus d'un milliard sur terre sans voix
Qui s'essuient les larmes d'un haillon de vélours.

De guerre lasse, ils sont au bagne au Soudan,
En Côte-d'Ivoire, ils ne connaissent point le sourire;
Sur la Terre de mes aïeux, ils ont le carcan
Quand ils demandent du pain pour se nourrir;
Leurs géniteurs préfèrent leur esclavage
Que de mourir tous de misère et de faim.
Vierge-Marie, de grâce, dans nos rouages,
Qu'il te plaise de venir mettre fin
A la souffrance de tes enfants qui ont besoin
D'être consolés des affres de la guerre:
Donne leur envie d'exister, offre leur tes soins
Ote-leur la faim, ôte-leur la misère.

 

Justice naturelle!

Comme un insensé qui scie
La branche où il est assi,
Nous avons notre demeure saccagé,
Ignorant dans l'univers notre lieu raisonné.

Tout demeure dans l'apparent gouffre interdépendant:
L'insensé chute sachant pertinemment
Qu'il ne se pourra suspendre
Quand son support s'en irait au sol mordre.

Aux ronces, aux lianes sur son chemin de chute,
Il s'efforce par-dessus sa force de lutte
De s'accrocher, implorant de la divine nature
Un secours qui viendrait au sol sauver sa chevelure.

Jamais à l'infortuné ne vient de secours
Contre les manèges des terriens retors,
Les illustres Homo faber, ces écogoulags,
La dinine nature semble bien en courroux vague.

Plutot une voix lui crie à tue-tete:
"Qui sème le vent récolte la tempete
Puisqu'à ta fin tu oeuvras éperdument,
Tu muras, point de jugement".

O chers cohabitants de la terre!
La Nature ne pardonne guère;
De l'univers, elle nous bannira
Avant que le jugement de Dieu ne se fera.

AYENA Atchou
 

 

 

 

 

 

 

HYMNE DES AMES MENACEES D'EXTINCTION
 


O tout-puissant créateur envoie ton fils, le monde l'attend.
Satan a achevé son oeuvre, sa sentence tarde.
Ceux dont les douleurs et les cris s'élevant,
Parviennent dans les cieux à tes oreilles pantouflardes,
Sont les plus menacés parmi les plus ravagés.

O vents qui passez, quand
Vous atteindriez Dieu, l'implorant,
Dites lui ce que les hommes,
De nous,pour la gloire de leurs âmes,
Font pour la pire des atrocités.

Vers toi nous levons nos paumes et nos échines fouettées
Par des braconniers qui, sans pitié nous malmènent sans égards
Pour celui dont nous tenons aussi, avec peu d'écart,
Des devoirs de contribuer aux équilibres de la nature entière.

O vents qui.....

Notre crime, est-ce d'être né antilope saïga
Ou d'avoir des défenses en ivoire dans les collines du KATANGA?
Tous; albatros hurleur, Pristis microdon...
De la "liste rouge", de la fleur aux éclats marron
Au douc ou à la pagode dorée, nous n'avons rien fait.

O vents qui...

Il fait chaud dans les airs, mais l'aigle passait
Pour la plus joyeuse des âmes dans l'univers surchauffé
Où l'Homme dégouline de sueur pour refroidir son cabaret.
Nous plaidons aussi les humains: qu'ils n'aillent pas sur lune
Pour nous laisser mourir dans les chaînes.

O vents qui...

De nos nids, nous sommes délogés sous le regard cruel de Satan.
Les forêts sont rasées, et l'arbre en tombant,
Interdit à Héviesso de produire le moindre tonnerre,
Qui autrefois de Dieu attirait les eaux sur terre.
Nos os sont desséchés, nos membranes kératinées.

O vents qui passez, quand,
Vous atteindriez Dieu, l'implorant,
Dites lui ce que les hommes,
De nous, pour la gloire de leurs âmes,
Font pour la pire des atrocités.
 

Enterrer le petit Descartes


Homme peut-il se rendre maître et possesseur de la Nature?
La question a occupé l'esprit des dotes des siècles durant
Puis l'appel de Descartes opta pour la demesure
Machines à vapeur, locomotives, zeppelins, fusées...
Et les demiurges Homo sapiens sapiens enchantés
Crient vistoire sur mère Nature.
Zeus laissa faire sachant qu'au fil des ans,
Aux retrouvailles de la mesure,
L'expérience conduit nécessairement.
Il n'est point besoin du Grand Jugement.
Un grain de bon sens pour une humanité pondérée.
Mais hélas, joie à l'esprit commandant la matière!
Puis le malheur s'installa quand nos esprits aveuglés
Par la joie de la grandeur prométhéenne,
Ne savent point que le sens humain est à dimension mitoyenne.
Pour aux humains enseigner la leçon,
Mère nature, croyez-moi, par-dessus pitié,
Par moments demande à Poséidon
Qui titille l'objet qu'il tient en grand maître;
Et humains de pleurer les affres de sinistre.
Eh bien, pour parler comme Bacon,
Un simple tremblement de Terre
Enseigne aux humains qu'ils sont archimicrons
Pour se rendre maîtres et possesseurs de l'Univers.


AYENA Atchou
 

HAIKU:

Assis sous la rose artificielle de papa noél,
Devant des canettes et pipettes à la bouche,
Les enfants fêtent la nativité.
 

 

 

La proprietà letteraria è dell'autore. Ogni riproduzione è vietata.

 

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O vents qui...

Il fait chaud dans les airs, mais l'aigle passait
Pour la plus joyeuse des âmes dans l'univers surchauffé
Où l'Homme dégouline de sueur pour refroidir son cabaret.
Nous plaidons aussi les humains: qu'ils n'aillent pas sur lune
Pour nous laisser mourir dans les chaînes.

O vents qui...

De nos nids, nous sommes délogés sous le regard cruel de Satan.
Les forêts sont rasées, et l'arbre en tombant,
Interdit à Héviesso de produire le moindre tonnerre,
Qui autrefois de Dieu attirait les eaux sur terre.
Nos os sont desséchés, nos membranes kératinées.

O vents qui passez, quand,
Vous atteindriez Dieu, l'implorant,
Dites lui ce que les hommes,
De nous, pour la gloire de leurs âmes,
Font pour la pire des atrocités.
 

Enterrer le petit Descartes


Homme peut-il se rendre maître et possesseur de la Nature?
La question a occupé l'esprit des dotes des siècles durant
Puis l'appel de Descartes opta pour la demesure
Machines à vapeur, locomotives, zeppelins, fusées...
Et les demiurges Homo sapiens sapiens enchantés
Crient vistoire sur mère Nature.
Zeus laissa faire sachant qu'au fil des ans,
Aux retrouvailles de la mesure,
L'expérience conduit nécessairement.
Il n'est point besoin du Grand Jugement.
Un grain de bon sens pour une humanité pondérée.
Mais hélas, joie à l'esprit commandant la matière!
Puis le malheur s'installa quand nos esprits aveuglés
Par la joie de la grandeur prométhéenne,
Ne savent point que le sens humain est à dimension mitoyenne.
Pour aux humains enseigner la leçon,
Mère nature, croyez-moi, par-dessus pitié,
Par moments demande à Poséidon
Qui titille l'objet qu'il tient en grand maître;
Et humains de pleurer les affres de sinistre.
Eh bien, pour parler comme Bacon,
Un simple tremblement de Terre
Enseigne aux humains qu'ils sont archimicrons
Pour se rendre maîtres et possesseurs de l'Univers.


AYENA Atchou
 

HAIKU:

Assis sous la rose artificielle de papa noél,
Devant des canettes et pipettes à la bouche,
Les enfants fêtent la nativité.
 

 

 

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